Hello à toutes et tous. Je suis Denis des site blog riche libre point com et rich2fox point com. Aujourd'hui nous allons aborder le sujet de l'inflation qui frappe à notre porte.

La part des énergies renouvelables stagne dans le monde. Le rapport sur la situation des énergies renouvelables dans le monde en 2022 aboutit à cette situation tragique à plusieurs titres. Autant dire que la transition énergétique n’a pas eu lieu et qu’on en est encore aux prémisses dans le processus de remplacements des énergies traditionnelles. En effet la part des énergies renouvelables dans notre consommation d’énergie est passé de 8,9 % en 2009 à 11,7 % en 2019. Cette augmentation sur une décennie est très faible. C’est un fait. Il faut conjuguer avec la réalité.

Mais cette réalité induit et favorise une période de grandes incertitudes et d’instabilités majeures dans le monde. S’ajoute à cela le retour d’un phénomène dont nous n’avions plus l’habitude : le possible retour d’une période d’hyperinflation mondialisée à plus ou moins brève échéance. Une de ses caractéristique redoutée est qu’elle risque fort de présenter un caractère d’une extrême brutalité. Et de provoquer des ravages à la fois économiques et sociaux.

La situation est particulièrement préoccupante dans le secteur des transports, où les avancées restent marginales.

La crise de la covid 19 puis la guerre qui s’est déclenchée entre la Russie et l’Ukraine en 2022, même si elles ne sont pas à l’origine du processus, accélèrent fortement l’avancée de l’inflation.

Méditons quelques instants sur cette citation de Charles Dickens : « Revenu annuel : vingt livres ; dépenses annuelles : dix-neuf livres, dix-neuf shillings, six pence ; résultat : le bonheur.

Revenu annuel : vingt livres ; dépenses annuelles : vingt livres, zéro shilling, six pence ; résultat : la misère. »

Le monde malheureusement, recourt à un endettement massif pour rester à flot. Et la situation ne va pas s’inverser rapidement, loin s’en faut. L’année 2020 a été caractérisée par la plus forte augmentation de la dette mondiale sur une année depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle atteint durant la crise sanitaire un montant de 226 000 milliards de dollars. Contrairement à ce que beaucoup d’élites politiques, économiques et financières tentent de nous faire croire, une inflation particulièrement vicieuse frappe le monde. Ce phénomène accroit fortement qu’une part croissante de la population sombre dans la misère, de façon irrémédiable. Il faut agir dès à présent aussi bien au niveau individuel qu’à celui des nations.

Les dirigeants actuels de la Fed et de la BCE n’ont pas été en mesure ou n’ont pas voulu accepter l’arrivée d’une déferlante d’inflation et même d’hyper inflation à moyen terme. Cette hypothèse remettait en question leurs fondamentaux ainsi que le paradigme sur lequel repose leur système de pensée. Ils préféraient blâmer la crise sanitaire puis la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Même s’il faut reconnaître que ces événements n’arrangent pas la situation, à mon sens ils n’en constituent pas la cause première. Ils ont ignoré le fait que leurs prédécesseurs avaient annoncé l’arrivée possible de vagues d’inflation majeurs.

L’inflation est essentiellement la résultante de politiques irréfléchies de la part des gouvernements et des banques centrales. Ils se sont basés sur une analyse beaucoup trop superficielle de la réalité, ils n’ont pas fait l’effort d’appréhender certains phénomènes émergents mais qui pourtant ont énormément d’influences et de conséquences diverses dans tous les domaines. En quelque sorte l’histoire se répète mais avec des conséquences encore plus graves que par le passé du fait de l’extrême complexité du monde actuel.

La prospérité ne peut pas être créée à partir de rien, même si de solides fondamentaux comme les disruptions technologiques sont, il est vrai, susceptibles de donner naissance à des périodes de très fortes croissances. Mais avant que cela ne se produise ont doit passer par des phases de destructions créatrices qui déstabilisent totalement la société et peuvent totalement briser des destins individuels. Il s’agit de trouver un juste équilibre entre des mesures d’accompagnement économiques et sociales et une maitrise des déficits qui génèrent de l’hyperinflation à moyen ou long terme. Il est encore plus difficile de faire en sorte que les opinions publiques acceptent les mesures qui s’imposent.

L’argent est un moyen d’échange, un flux de valeur. Il ne s’accompagne de création de richesse uniquement lorsqu’il aboutit à la production de biens et de services. En d’autres termes, l’argent n’est qu’un produit dérivé.

Retenez que l’argent en lui-même n’a aucune valeur. En 1971 Nixon a décidé de renoncer à l’étalon-or, c’est-à-dire qu’à partir de ce moment le dollar n’était plus adossé à une quantité d’or définie. Cela a favorisé l’assouplissement quantitatif, ce terme pompeux signifie simplement que les gouvernements et les banques centrales impriment de l’argent pour faire face à des besoins de financements qu’ils ne parviennent plus à financer. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui en s’amplifiant de manière exponentielle. Résultat, nous sommes aujourd’hui confrontés à un problème majeur auquel on a toutes les peines du monde à faire face, le creusement des déficits publics.

La croissance de la masse monétaire génère de l’inflation puis une hyperinflation. Entre 1971 et 2019 la masse monétaire a augmenté de 6,1 % par an. Contrairement à ce que beaucoup pensent, c’est la cause de l’inflation. L’augmentation des prix n’en est qu’une conséquence.

Envisageons une masse monétaire de 100. La banque centrale décide d’imprimer 100 unités monétaires supplémentaires. Alors, si aucun bien ni service supplémentaire n’est produit, tous les prix vont doubler et la valeur de la monnaie sera divisée par 2. Entre 1971 et 2019, une croissance annuelle de 6,1 % de la masse monétaire, a engendré un doublement des prix tous les 12 ans.

Les économistes Murray Rothbard et Ludwig von Mises, définissent l’inflation comme l’augmentation de la masse monétaire à partir de rien. L’augmentation de masse monétaire aboutit à un appauvrissement économique en établissant un échange de rien contre quelque chose. C’est ce que l’on appelle l’effet de contrefaçon. Contrairement à la croyance populaire, l’essence de l’argent n’a pas changé en raison des multiples innovations financières et technologiques.

Entre 2019 et 2022, cette tendance déjà bien marquée, s’est accélérée de façon prodigieuse. L’effet de levier joue, en ce moment, en notre défaveur. Le monde découvre à sa grande stupéfaction, les conséquences d’une impression monétaire et d’une émission de crédits illimitées.

Une forte hausse des prix des actifs constitués par les actions, les obligations et les biens immobiliers, auraient déjà dû nous alerter. Le fait que ces actifs soient exclus de la détermination des niveaux d’inflation, arrange bien les gouvernements.

L’inflation galopante que nous subissons en 2022 et qui s’accompagne d’une forte hausse des prix, atteste la véracité de cette citation de Frederic Bastiat, « Tout le monde veut vivre aux dépens de l’état, et on oublie que l’état vit au dépend de tout le monde. »

 A la fin du mois d’août 2019, pour faire face à des déficits colossaux qui laissaient présager une faillite inévitable du système financier mondial, les banques centrales et les gouvernements ont procédé à un assouplissement quantitatif gigantesque, des milliers de milliards de dollars ont été imprimés afin de faire face à la grande crise financière de 2006-2009. Cela a effectivement sauvé le système monétaire mais uniquement de façon temporaire.

Les problèmes ressurgissent en 2022 avec une ampleur sans commune mesure, il sera très difficile d’y faire face sans que les populations aient à subir des vagues de misère particulièrement préoccupantes et destructrices. Pas sûr que l’on pourra compenser intégralement les effets de la misère que cette nouvelle crise va engendrer mais je reste persuadé que des solutions existent. Mais pour cela il faut appréhender la situation en s’adonnant à une analyse des faits qui soit le plus possible en adéquation. En procédant de la sorte on accroit la probabilité que les solutions imaginées soient efficace ainsi que leur efficacité.

L’énergie est la clé de la croissance économique, sans croissance le monde ne peut pas se développer et risque même de sombrer dans la violence. C’est un peu comme lorsque l’on fait du vélo, il faut continuer à avancer pour conserver son équilibre.

Quoi qu’on en pense, nous devront encore recourir au charbon, au pétrole et au gaz durant plusieurs décennies. La gestion de la transition énergétique sera particulièrement délicate. De plus on ne pourra pas non plus se passer rapidement des centrales nucléaires, il importe de tout mettre en œuvre afin que les nouvelles centrales qui seront construites respectent des normes de sécurité beaucoup plus drastiques que celles qui existent actuellement. Le travail à accomplir pour parvenir à une situation de zéro émission nette en 2050 est colossal.

Même si la tentation est grande de diaboliser les groupes industriels impliqués dans l’exploitation des énergies fossiles, d’encourager les financiers à ne plus détenir d’actions de ce secteur et de ne plus lui accorder de prêts, la situation est loin d’être aussi simple.

Les énergies vertes ne seront pas disponibles en quantités suffisantes avant des décennies, et nombre de technologies nécessaires à leur exploitation restent encore à développer. En adoptant des décisions irréfléchies et prises à la va vite, on ne parviendra qu’à faire grimper les prix de ces énergies fossiles à des niveaux stratosphériques. Ce qui aboutira, paradoxalement, à gonfler les profits des entreprises et des états qui les produisent.

Il va donc falloir encore investir durant de longues années dans ces énergies fossiles tout en investissant massivement dans les énergies décarbonées et les technologies afférentes.

Greta Thunberg et Al Gore, même si leurs discours sont pavés de bonnes intentions, ne détiennent pas de baguettes magiques susceptibles de réduire drastiquement la consommation d’énergie. Leur agenda se fonde sur des considérations purement politiques.

Malheureusement l’Europe a fait preuve de beaucoup de légèreté qui l’a conduite à se retrouver dans une situation de dépendance vis-à-vis du gaz russe. Ils ont oublié d’appliquer ce principe de diversification afin de neutraliser les risques à long terme. Un peu comme s’ils avaient joué au casino avec la vie des citoyens ! Quel désordre !

La position des défenseurs du climat – ils souhaitent limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré d’ici 2050 – est une chimère. C’était de la folie de penser que l’on pourrait se passer de la technologie et de la science pour gérer le problème du réchauffement climatique. Les malthusiens vous diront qu’il n’y a pas d’alternatives, mais la réalité est beaucoup plus subtile. Des solutions existent pour s’en sortir, même si leur mise en œuvre ne sera pas facile et prendra du temps. Mais il s’agit là de la seule voie viable. Il faut envisager l’avenir avec une attitude résolument optimiste tout en étant conscients de l’ampleur de la tâche qui nous attend. C’est souvent lorsque l’on ne s’y attend le moins que des solutions que l’on n’avait pas envisagé au départ surgissent.

Nos actions ont toujours des conséquences, il faut veiller qu’en matière climatique elles ne s’avèrent pas catastrophiques.

Les actions ont toujours des conséquences et les actions erronées auront, dans le cas du changement climatique, des conséquences catastrophiques. Et cela notamment à une échéance comprise entre les 10 et les 80 prochaines années. Ce concept a été très bien formalisé par l’économiste Tim Morgan via le principe du dilemme de l’énergie limité. Il part du principe que rien ne peut-être produit sans énergie et que par conséquent l’économie est un système énergétique. Par ailleurs, une certaine quantité d’énergie est nécessaire au fonctionnement de ce système.

 

Il s’agit d’une grave erreur de ne considérer l’économie qu’uniquement en des termes financiers et monétaires. Pour produire des biens et des services il faut dépenser une certaine quantité d’énergie.

On estime que la demande d’énergie va augmenter d’environ 30 % d’ici 2040. Pour faire face à cette inflations énergétiques 3 pistes sont à envisager :
1) En recourant à des solutions permettant d’accroitre l’efficacité énergétique que ce soit au niveau de la production que de la consommation, il se pourrait que cela permette de réduire de 40 % les émissions de CO2 d’ici 2040. On estime que sans ces avancées la hausse de la demande énergétique atteindrait 100 % en 2040 au lieu de 30 %.
2) La production d’énergie décarbonée va croitre d’ici 2040 même si comme on l’a vu on a encore beaucoup de mal à accroitre cette part d’énergie dans le mixte énergétique : le solaire, l’éolien mais aussi l’énergie produite à partir de déchets divers et variés.
3) La capture du CO2 g via des solutions technologiques est une solution d’avenir afin d’atténuer les émissions des énergies fossiles.
On peut raisonnablement espérer qu’une énergie décarbonée est envisageable mais seulement à l’horizon 2045. Il va encore falloir un peu de patience.
Dans le même temps, portée par les énergies renouvelables, par des technologies qui évoluent rapidement et par des velléités d’autonomie, la décentralisation des réseaux apparait comme une solution d’avenir, notamment pour les réseaux électriques. Sa construction va certainement être menée à marche forcée d’ici 2045. Il s’agit d’un enjeu absolument majeur pour assurer notre avenir.
Les graphiques utilisés actuellement par les économistes ne prennent pas en compte les changements de paradigmes qui vont très certainement survenir massivement dans les prochaines années. Notamment grâce à l’avancée des technologies, notamment dans les domaines de la production d’énergie, des technologies de l’information et de la communication, et aussi de l’intelligence artificielle.
Les économistes estimes que la prospérité réelle par habitant aux Etats-Unis a atteint un pic au début du 21ème siècle. Ils prédisent aussi le déclin de la prospérité en raison de l’augmentation du coût de l’énergie. Ces données doivent nous inciter à l’action mais il ne faut néanmoins pas les prendre au pied de la lettre. Au final j’ai la conviction que le tableau sera moins sombre qu’il n’y parait de prime abord. Nous avons de nombreuses raisons de nous réjouir, en adoptant un état d’esprit optimiste et volontaire je pense que nous pouvons faire en sorte que le monde soit plus prospère dans quelques années qu’aujourd’hui.

Si l’on estime que le différentiel entre l’économie réelle et l’économie financière se situe à environ 40 %, ce qui me semble tout à fait réaliste, il faut s’attendre à une crise majeure qui va entrainer une forte chute des actifs qui va largement dépasser les 40 %. Un tel phénomène se produit toujours de la sorte lors de l’éclatement d’une bulle. On sait qu’un tel événement va vraisemblablement se produire avant 10 ans mais on en ignore la date.

Le meilleur conseil que je puisse vous donner pour faire face à cette menace consiste à diversifier vos investissements et vos sources de revenus. Il faudra notamment détenir une certaine quantité d’or. Pour se faire vous pouvez acquérir un ETF or mais vous devez vous assurer que celui que vous aurez choisi est bien adossé à une contrepartie réelle en or.