Une grande majorité d’individus ont une méconnaissance totale du système monétaire et financier mondial. Henry Ford disait déjà en son temps « Les citoyens ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, s’ils le comprenaient je pense qu’il y aurait une révolution demain matin. » La prochaine crise économique majeure se profile à l’horizon, pour vous y préparer le fait de visionner cette vidéo représente déjà une bonne entrée en matière. Cet article est inspiré du livre « Seconde chance » de Robert Kiyosaki l’auteur du célèbre bestseller « Père Riche Père Pauvre ». Ses écrits se sont toujours avérés pertinents et judicieux, les événements lui donnent raisons plus de deux décennies après la publication de la première édition de cet ouvrage. Bien sûr tu devras faire appel à ton esprit critique pour te faire ta propre opinion, déterminer des opportunités qui soient en phase avec tes aspirations profondes et ta personnalité. Et d’ailleurs je te recommande fortement cette approche. L’important comme je le répète souvent est de commencer à agir le plus rapidement possible, même en commençant par des initiatives modestes mais susceptibles d’avoir des répercussions considérables à long terme sur ta destinée. Robert Kyosaki fait partie de la caste ultra sélective des personnes qui ont prédit avec une précision hallucinante et prémonitoire la crise de 2008. Lors de tels événement la richesse n’est pas détruite mais simplement transférée d’un groupe d’individus à un autre. Si vous étudiez les grands événements de l’histoire sur une longue période, cela vous dote d’un pouvoir prodigieux. Car vous disposez alors des connaissances vous permettant de prévoir l’avenir. Un peu comme si vous aviez à votre disposition une boule de cristal aux pouvoirs miraculeux. Je vais vous expliquer comment acquérir vous aussi cette compétence qui va vous permettre de faire survenir dans votre vie des événements quasi magiques. Vous allez découvrir comment l’histoire est un éternel recommencement encore et encore au fil des siècles et des millénaires. Bien sûr cela engendre de nos jours des événements sans communes mesure avec ceux qui se sont déroulés lorsque l’on remonte loin dans le passé. Car les événements historiques obéissent à cette loi selon laquelle les faits historiques majeurs se succèdent en atteignant une amplitude qui progresse de façon exponentielle. Ainsi les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki ont eu des répercussions bien plus considérable que celles engendrées par la défaite de Vercingétorix à Alésia qui s’est déroulée entre les mois de juillet et de septembre 52 av. J. -C. Ainsi va l’histoire et le destin de l’humanité. A chaque fois les gouvernements refusent de tirer les leçons des crises du passé. Ou n’en sont tout simplement pas capables, ce qui est du pareil au même comme nous allons bientôt le découvrir dans la suite de ces propos. Selon Robert Kiyosaki, deux termes revêtent une importance majeure lorsque l’on évoque les événements historiques majeurs du passé. Le premier est l’assouplissement quantitatif. Ce terme peut vous paraitre obscure mais il cache une réalité toute simple. Il s’agit d’imprimer de l’argent en général lorsque les états sont confrontés à des crises financières majeur. Alors pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? Sans doute parce que les gouvernements ont recours de façon délibérée à des termes que le citoyen lambda ne comprend pas la tournure que prend les événements. Et lorsqu’il réalise ce qui se passe véritablement il est alors en général beaucoup trop tard pour adopter une stratégie proactive. Lorsque vous en tant que simple particulier avez des difficultés financières, si vous imprimez de l’argent dans votre garage, vous écoperiez de sanctions exemplaires, vous seriez immédiatement arrêté pour avoir mis en œuvre une telle activité. Mais les gouvernements s’adonnent en toute impunité à des pratiques similaires. Alors pourquoi ne sont-ils pas inquiétés pour cela ? Comment peuvent ils procéder de la sorte sur le long terme ? A chaque fois ça n’a pas l’air de déranger grand monde, personne ne proteste. Un peu comme si le peuple avait été hypnotisé, qu’il se trouvait dans un état catatonique. En général deux situations conduisent les gouvernements à avoir recours à un assouplissement quantitatif. En premier lieu lorsqu’ils subissent une grave crise économique. En second lieu lorsqu’ils doivent impérativement trouver rapidement des ressources financières importantes. Par exemple lorsqu’une guerre survient. Vous vous posez peut-être cette question : en quoi le fait d’augmenter la masse monétaire en circulation est-elle néfaste ? Parque à chaque fois que l’on a recours à de telles pratique les pauvres et la classe moyenne s’appauvrissent. Les vrais riches eux prospèrent encore plus, leur fortune s’accroit alors dans des proportions considérables. Dans le même temps le commun des mortels lui se voit spolié de l’argent qu’il a pourtant eu tant de mal à accumulé. Ses économies sont littéralement siphonnées, au sens propre et au figuré. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi ce procédé est si peu avouable et pourquoi les puissants de ce monde préfèrent que vous restiez dans l’ignorance. Cette pratique n’est pas nouvelle, elle a été utilisée par les dirigeants successifs depuis des temps immémoriaux. Ce stratagème qui détrousse une grande partie de la population de son épargne accumulée souvent par un labeur acharné et à force de sacrifices aboutit systématiquement à plus ou moins brève échéance à un désastre. Cette caractéristique est tout simplement effrayante et nous avons raison de nous en inquiéter. Déjà lorsque j’avais une dizaine d’années je me demandais pourquoi tant de personnes semblaient totalement désenchantées lorsqu’elles parvenaient à un âge avancé. Pourtant la grande majorité avait suivi toute leur vie de façon scrupuleuse les préceptes qui leur avaient été enseignés depuis leur tendre enfance. Je commençais déjà à supputer à cette époque qu’il y avait un blême, une arnaque majeure. Je me suis dit qu’il valait mieux essayer d’analyser la situation en profondeur et commencer à esquisser des solutions pour y remédier. Je me demandais également pourquoi autant de personnes même très jeunes rechignaient à initier des changements susceptibles de leur assurer une vie meilleure dans l’avenir, d’accroitre leur niveau de bonheur. Ces gens là avaient déjà totalement renoncé à réaliser leurs rêves et leurs aspirations profondes, ils avaient déjà un pied dans la tombe malgré leur jeunesse. Ça ne marchera jamais qu’ils disaient, Denis tu raconte n’importe quoi, tes idées utopiques sont vouées à l’échec ! Je ne comprenait pas alors pourquoi ils voulaient absolument me dissuader de persister dans la voie que je m’étais fixée, pourquoi il fallait dès l’enfance déjà renoncer à toute perspective de réussite, renoncer à ses rêves et aspirations profondes. Souvent je devais faire fréquemment face à des réactions franchement hostiles et à des menaces parfois à peine voilées. On disait que je déformais la réalité, que je mentais alors que c’était eux qui étaient dans l’erreur. Plusieurs d’entre eux ont en fait l’amère expérience plus tard. Certains (une minorité) ont fait évoluer leur vision et ont réussi à mettre en œuvre avec brio des idées similaires aux miennes. Parmi eux figurent des gens de grande valeur qui ont ou vont bâtir des réussites exceptionnelles. J’avais même droit parfois à des réflexions du type « Ce n’est pas toi Denis qui va nous donner des leçons avec ton petit vélo, sous-entendu on ne va pas appliquer les conseils d’un minable ! » ou bien encore « Denis tu sais toujours tout, tu racontes des sottises ! » Souvent bien mal leur en a pris, à l’époque ils auraient facilement pu rectifier leur trajectoire en acceptant de faire un minimum d’efforts ! Ils préféraient se complaire dans la médiocrité ! Tant pis pour eux, ils ont déployé des trésors d’imagination pour saboter leur aptitude au bonheur. Donc je me demandais pourquoi tant de gens refusaient de sortir de leur zone de confort. Pourquoi les personnes qui prônaient des solutions viables et une vision optimiste de la société étaient tellement décrié. Refermons cet aparté et revenons à notre sujet principal, l’assouplissement quantitatif. Il n’existe aucune preuve dans l’histoire de l’humanité que l’impression monétaire se soit avérée bénéfique sur le long terme. Même pas une ébauche. Cela explique le fait que la plupart du temps nous soyons gouverné non pas par des principes économiques et de bon sens mais par des influences politiques hégémoniques qui mettent l’action la plupart de temps sur le long terme même si la plupart des politiques s’efforcent sans vergogne de faire croire le contraire. Prenons le cas de l’empire Romain. Lorsqu’il a été confronté à la guerre et aux difficultés économiques qui en ont résulté, il a commencé à avilir sa monnaie. C’est-à-dire qu’il a commencé à procéder à un assouplissement quantitatif. A l’époque la monnaie était constituée de pièces d’or et d’argent. Comment ont-ils procédé ? Dans un premier temps ils ont commencé à les faire fondre pour en fabriquer de nouvelles en les mélangeant à d’autres métaux moins nobles. Ensuite ils ont expérimenté un autre procédé, le découpage des pièces. Ils découpaient après la collecte des impôts ils découpaient le bord des pièces, puis ils faisaient fondre la matière ainsi récupérer pour fabriquer de la monnaie nouvelle. Ils ont même eu recours à la réévaluation monétaire. Pour se faire il leur a suffit d’accoler un zéro à côté du 1 des pièces existantes. A terme cela aboutit à une hyperinflation endémique associées à une forte hausse des impôts. Dans une seconde étape s’ensuit une déstabilisation généralisée de la situation économique, le chaos remplace la stabilité. Au lendemain de la première guerre mondiale, en Allemagne sous la république de Weimar, les finances du pays sont exsangues suite aux dépenses liées au premier conflit mondial. Il leur fallait payer des compensations de guerre aux vainqueurs. Pour y faire face les autorités étatiques ont décidé de recourir à l’utilisation de la planche à billets. Cela a conduit à une hyperinflation qui a abouti à la paupérisation et à l’appauvrissement d’une immense majorité de la population. Seule une infime minorité des citoyens tiraient leur épingle du jeu. Ces événements ont abouti à l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler le 30 janvier 1933 avec les conséquences qui ont suivi. Si vous aviez disposé d’un million de marks en Allemagne en 1918 en 1923 vous auriez été complètement ruiné. Pourtant de 1873 jusqu’en 1914 le mark n’avait subi aucune anicroche, durant cette période c’était une monnaie forte de référence. L'hyperinflation de la république de Weimar est la période de très forte augmentation des prix que connaît l'Allemagne entre juin 1921 et janvier 1924 et plus précisément durant l'année 1923. Durant l’année 1923, le cours du papiermark par rapport au dollar a été multiplié par un facteur 5,79 × 1010. Vous rendez-vous compte de ce que cela représente et de l’impact qu’un tel niveau d’inflation a sur une population ? Cela plonge une grande partie des citoyens concernés dans une misère noire, cela détruit complètement leurs rêves et leurs perspectives d’avenir. Dans le cas de l’Allemagne, en 1923, les prix des repas servis au restaurant varient selon l’heure de la commande et l’heure à laquelle l’addition est présentée au consommateur. Ainsi il était avantageux à ce moment-là en Allemagne de payer son repas au moment de la commande. Les produits que vous pouviez vous permettre d’acquérir la veille ne vous étaient plus accessibles le lendemain. Ce résultat désastreux issu d’une impression monétaire hors de contrôle, les romains, les chinois, les anglais, les allemands et une multitude de peuples en ont fait l’amère expérience tout au long de l’histoire. Maintenant c’est au tour de l’Amérique de subir cette menace qui plane sur la prospérité de la première puissance mondiale. Einstein a dit avec beaucoup de justesse « que la folie était de faire continuellement la même chose en s’attendant à des résultats différents ».
Le second terme dont je vous parlais au début de cette chronique est l’étalon or. De quoi s’agit-il exactement ? En 1972 le président américain Nixon a décidé d’arrêter de garantir la convertibilité du dollar via des réserves d’or. Cette mesure a été prise dans le cadre des accords de Bretton-Woods. A ce moment là les Américains qui détenaient de l’épargne principalement sous forme de liquidités se sont fortement appauvris car une forte inflation à ce moment là a grignoté au fil du temps leurs précieuses économies. Lors de la crise de 2007, sur le continent américain, les propriétaires qui considéraient comme un actif, se sont retrouvés en grande difficulté. Car ils ne parvenaient plus à rembourser leurs dettes immobilières ce qui entrainait pour un grand nombre d’entre eux une faillite personnelle. Si l’on considère que Kiyosaki a correctement anticipé les choses, alors une grande partie des riches épargnants détenant essentiellement leur fortune sous forme d’action vont fortement s’appauvrir. Cette règle d’or vous garantit de tirer votre épingle du jeu sur le long terme : il faut dès à présent diversifier judicieusement vos investissements entre plusieurs actifs. Richard Buckminster Fuller a vécu de 1895 jusqu’en 1983, année durant laquelle il décéda à Los Angeles. A la fois architecte, futuriste, designer, écrivain et inventeur, il a publié plus de 30 livres qui démocratisèrent des termes tels que « synergétique » et « vaisseau terrestre ». Ce fut un précurseur de premier plan sur la scène mondiale. A un moment de sa vie alors qu’il se trouve dans une phase de grande précarité financière, il décide finalement de se ressaisir. Il imagine alors comment une expérience qu’il réalise afin de « trouver ce qu’un individu seul pouvait faire pour contribuer à changer le monde et qui serait susceptible de bénéficier à l’humanité entière ». Fuller estimait que face à des difficultés par exemple économiques, financières, sociales, écologiques le réflexe de nos leaders consiste généralement à pratiquer le déni systématique au lieu de se lancer dans la recherche de solutions pour essayer de le résoudre. Cette stratégie à court terme aboutit à plus ou moins brève échéance à des situations totalement hors de contrôle. Cela ne vous rappelle-t-il pas le comportement de nos élites françaises tant économiques que politiques ? Elles préfèrent se lancer dans des débats trop souvent totalement stériles plutôt que de se confronter véritablement aux véritables problèmes. En cette année 2022 beaucoup de nos élus actuels à l’Assemblée nationale privilégient des mesurettes stériles sur le long terme et des débats dignes des ragots de quartier. Et il en est de même à tous les niveaux de la pyramide France que ce soit dans le secteur public ou privé. Des notables préfèrent chercher des noises à leurs compatriotes et ainsi masquer leur incompétence et le fait qu’ils ne se soient pas adapter aux évolutions du monde. L’équité est la plupart de temps le cadet de leurs soucis. Dès lors il ne faut pas être grand clerc pour anticiper à moyen terme des événements de grandes ampleur susceptible de menacer la cohésion sociale. Pourtant pour que l’humanité atteigne un stade d’évolution supérieure propice au bonheur et au bien-être du plus grand nombre, il faudrait que chacun d’entre nous apprenne à coopérer au lieu de continuellement s’adonner à de stériles et bien inutiles querelles. Nous constatons que c’est loin d’être gagné. Les événements de cette année 2022 nous le rappellent de façon prégnante. Une salle de classe de nos jours a très peu évolué avec ce qui prévalait au moment de la préhistoire. Si deux étudiants coopèrent cela est considéré comme de la triche. En réalité l’objectif principal du système éducatif tel qu’il existe actuellement n’est pas de favoriser des apprentissages robustes pour le maximum d’enfants mais au contraire de les mettre en rivalité les uns avec les autres, de les inciter à battre leurs acolytes. Et tout ceci tout en faisant croire à la classe moyenne et inférieure que comme dans Candide de Voltaire tout est parfait dans le meilleur des mondes possibles. Et de façon ô combien ironique que le système recherche avant tout le bonheur et l’épanouissement des enfants et des étudiants. Afin qu’une telle situation puisse perdurer sur le long terme sans s’effondrer comme un château de cartes, il est nécessaire et même impératif que le citoyen lambda ne se rende pas compte de la gravité de la situation. Il existe des contre-exemples et c’est fort heureux. Dans la marine Américaine l’apprentissage des Corps de Marines consiste à inculquer à chaque soldat le sens de l’esprit d’équipe et de la cohésion au sein d’un groupe. Ces ingrédients ont un coefficient bien plus important dans la détermination de la note finale que le fait de battre d’autres groupes. En Europe pendant la seconde guerre mondiale il en a été de même au niveau de la résistance française ce qui nous a permis de vaincre l’idéologie nazie. Nous sommes tous plus ou moins conscients que des nuages planent sur notre avenir financier. Mais très peu de personnes parviennent à les cerner avec précision, souvent parce quelles préfèrent faire l’autruche au lieu de dresser un état des lieux objectif de la réalité. Un des problèmes fondamentaux est que nos élites sont pratiquement autant dans le déni que les peuples qu’ils dirigent. Le fait que nous soyons dans une ère de l’information et en passe de basculer dans une économie de la connaissance amplifie énormément les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Et c’est d’autant plus grave que nous vivons dans une économie mondialisée. Ce n’est pas en proposant des mesurettes basées sur une conception de la société datant de l’ère industrielle qu’ils trouveront des solutions innovantes susceptibles de renverser la vapeur. Si nous continuons dans cette trajectoire, les pauvres resteront englués dans la pauvreté et les riches continueront de s’enrichir de plus en plus. Le problème majeur se situe à ce niveau. Car les puissants de ce monde ont compris que nous sommes entrés dans une société de l’information et dans une ère où l’économie de la connaissance va prévaloir sur les anciens paradigmes. Comme il devient pour la plupart d’entre nous illusoire de s’accrocher à emploi stable à un moment où les robots et l’intelligence artificielle font des percées prodigieuses, il devient urgent d’imaginer de nouvelles solutions comme le revenu universel pour pallier les failles abyssales du système.
3 idées principales guident la ligne conductrice de l’ouvrage « La guerre des intelligences » de Laurent Alexandre. Elles résument bien les problèmes auxquels nous allons être confrontés dans les prochaines années.
- L’intelligence va devenir la ressource essentielle et déterminante du monde de demain. Les GAFA et l’état Chinois rivalisent déjà pour s’arroger les cerveaux les plus brillants de la planète. Cela engendre déjà une véritable guerre des intelligences.
- L’accélération exponentielle des progrès dans les domaines de l’intelligence artificielle mise en exergue avec les institutions étatistes qui peinent déjà à s’adapter traduisent une fragilisation inquiétante de nos démocraties. Se posent notamment le problème de nos politiques éducatives inadaptées au nouveau monde, ce qui compromet l’avenir de nos enfants et la place de l’Europe dans le monde.
- A l’issue d’une phase de transition, l’école va s’adapter et nous allons avoir recours neuroaugmentation par voie électronique et/ou possible. Il n’y a pas une seule approche possible vers cet objectif mais plusieurs. C’est la seule alternative qui s’offre à nous si nous ne voulons pas être déclassés. Nous choix déterminerons la suite de l’histoire, il nous appartient de faire en sorte qu’ils soient judicieux.
La principale différence entre les pauvres et les riches réside dans les mots qu’ils utilisent. La première catégorie réfléchit en termes d’emplois salariés, de carrières et de rémunérations. La seconde à l’inverse se projette dans l’avenir en termes de revenus passifs, d’investissements immobiliers et de création d’entreprises. Vous pouvez de façon judicieuse utiliser des revenus salariés pour assurer le décollage de premier étage de la fusée qui vous mènera à terme vers l’indépendance financière grâce à des revenus passifs. Si vous comprenez véritablement les termes actifs et passifs vous avez déjà fait un bond énorme vers la richesse. Pour devenir riche, le préalable consiste à vous forger un état d’esprit adéquat, un mindset de riche. Bien évidemment ensuite il faudra faire en sorte de passer à l’action, que cela débouche sur des résultats concrets. Selon cette citation « l’unique ingrédient nécessaire pour le triompher du mal réside dans le fait que les gens vertueux soient inactifs ». Cela se passe malheureusement beaucoup souvent que l’on pourrait l’imaginer. L’affirmation de Kiyosaki affirmant qu’une résidence principale n’était pas un actif s’est avéré prémonitoire. Ceux qui le tournaient en dérision ont subi une cruelle désillusion. Les mentalités commencent à évoluer, on peut raisonnablement espérer que les choses vont enfin changer. Cette inflexion s’est produite après la crise immobilière de 2008.
Après nous être intéressé au passé, envisageons à présent l’avenir. Comment se fait-il que les gouvernements persistent dans la voie de l’assouplissement quantitatif alors que cela les conduit irrémédiablement vers la chute et des crises de plus en plus graves ? Nous savons tous que c’est de la folie d’agir de la sorte mais que cela va perdurer durablement. Il importe donc d’imaginer des stratégies pour être épargnés au niveau individuel et sauver son argent. Dans un monde régi essentiellement par l’irrationnel, on constate une énorme différence entre l’intérieur et l’extérieur. Considérons une maison prête à s’écrouler. Il est facile de rafraichir la façade avec de la peinture pour la faire paraitre en excellent état. Mais il n’empêche qu’elle est toujours en ruine. Dans un avenir assez proche il est probable qu’elle s’effondre. De la même façon un ravalement de façade ne vous transformera pas en personne riche. Vous avez peut-être déjà entendu parler de la malédiction des joueurs du loto. Beaucoup de gagnants se retrouves totalement désargentés car ils n’ont su se forger un mindset de riche, dans leur esprit ils sont restés pauvres malgré leur argent. Ils n’ont pas été capables de le gérer correctement sur le long terme. Pour accéder à une richesse durable vous devez d’abord initier votre transformation intérieure. Les crises économiques sont déclenchée par la masse des gens qui veulent qu’on les croit riches malgré une grande misère intérieure. Dans le cas du crack immobilier de 2007 tous ces gens de la classe moyenne américaine qui se sont endettées de façon totalement irraisonnable ont une large part de responsabilité dans la crise qui à suivi. Vous pouvez adopter le mode de vie d’un riche, il n’y a aucun mal à cela. Mais avant il faut faire en sorte de pérenniser vos revenus sur le long terme. Avoir une seconde chance selon Robert Kyiosaki signifie essentiellement initier une métamorphose intérieure tout en parvenant à réussir à augmenter votre cash flow, c’est-à-dire la quantité d’argent supplémentaire que vous parvenez à dégager durant un laps de temps donné. Face à des gens en difficulté financière pour commencer il ne faut pas se sentir désolé pour eux. En effet en les traitant de la sorte on programme leur subconscient avec des pensées selon lesquelles ils ne sont pas capables d’accéder à la richesse. Aux Etats-Unis de plus en plus de personnes sont obligées d’avoir recours aux aides gouvernementales pour survivre. Et cette tendance s’est très nettement amplifiée au cours des dernières années. On constate des phénomènes similaires dans la plupart des autres régions du globe. Les programmes d’aide du gouvernement sont en réalité une fausse bonne idée qui empêche les personnes qui en bénéficient de sortir de la pauvreté. Il est important de se rétablir rapidement après un échec, il faut vous efforcer de renforcer votre aptitude à la résilience. On distingue trois types d’épargnes : l’épargne primaire, l’épargne secondaire et l’épargne tertiaire.
- L’épargne tertiaire englobe votre épargne stockée à la banque, vos actions et vos fonds d’investissement.
- L’épargne secondaire regroupe l’immobilier et les entreprises que vous possédez en nom propre. Par exemple un magasin de fruits et légumes qui vous appartient.
- L’épargne primaire se compose des matières premières : or, argent, pétrole, cuivre, diamant, etc. Vous pouvez les posséder sous forme de titres sur un PEA mais il faut bien les choisir afin de s’assurer qu’ils sont bien totalement adossés à la quantité de matière première dont vous voulez faire l’acquisition. Je vous en reparlerai.
Si vous souhaitez vous prémunir des conséquences du prochain crack, il faut éviter absolument l’épargne tertiaire et privilégier l’épargne primaire. En effet, les matières premières ne peuvent pas être imprimés à la demande par les gouvernements, elles protègent votre épargne. Pour devenir riche et libre rapidement, il y a principalement deux méthodes : créer une affaire ou bien investir dans l’immobilier. Il est important de choisir un domaine qui vous intéresse vraiment, cela favorisera grandement votre réussite. Vous devrez maîtriser de A à Z votre domaine d’expertise. Pour l’immobilier je vous montrerai comment vous pouvez en détenir sous forme de pierre papier sur un compte titre.
On s’est demandé pourquoi les jeunes apprenaient si peu de choses au sujet de l’argent lors de leur scolarité malgré les sommes colossales dépensées par le système éducatif. De plus le salaire des jeunes travailleurs diplômés a baissé de 15% en 10 ans. Ajoutons à cela le fait que beaucoup d’étudiants doivent s’endetter pour assurer le financement de leurs études. Nous en avons conclu qu’il s’agit d’un jeu de dupes et qu’il nous importe dans cette société où l’information est omniprésente d’adopter une attitude proactive. C’est la seule stratégie nous permettant de nous en sortir sans y laisser de plumes. Cette situation particulièrement prégnante va se renforcer dans les prochaines années avec l’avènement de l’économie de la connaissance. L’esprit des pionniers de la révolution américaine a du plomb dans l’aile. Le rêve américain devient chaque jour un peu moins accessible. La classe moyenne est particulièrement touchée car l’inflation grignote leur épargne au fil du temps. Les riches eux profitent de la situation pour renforcer de plus en plus leur fortune. Ils s’enrichissent grâce à l’endettement et échappent ainsi aux taxes dans une large mesure. Ils siphonnent l’épargne de la classe moyenne. Les Etats-Unis se rapprochent de plus en plus du rêve marxiste. Dans les années 70, on pouvait tabler sur des taux d’intérêt de 15% sur son livret bancaire pour faire fructifier ses économies. Depuis on a changé d’époque, le maximum que l’on puisse espérer se situe plutôt aux alentours de 1%. Laisser dormir son argent à la banque est aujourd’hui une très mauvaise stratégie. Si vous souhaitez vous rendre compte des conséquences de la création monétaire exacerbée sur le long terme, considérez ce fait : durant la période allant de 1913 jusqu’à 2018 le pouvoir d’achat du dollar s’est déprécié de 95%. Ce fait explique en grande partie que tant de personnes aux Etats-Unis soient fortement dépendantes des bons alimentaires afin de pouvoir se nourrir. Ces aides gouvernementales sont accordées pour éviter l’effondrement totale du système et surtout maintenir un grand nombre de travailleur dans l’enfer de la rat-race. En vous adonnant à une éducation scolaire et familiale traditionnelle, vous apprenez essentiellement à travailler pour l’argent, à l’opposé ceux qui acquièrent une robuste éducation financière tout en appliquant les connaissances qu’ils acquièrent se dotent de puissants leviers leur permettant d’acquérir des actifs qui génèrent de l’argent. Il vaut mieux commencer à agir rapidement en prenant le risque de commettre des erreurs que procrastiner. Fuller affirme « Les erreurs sont une mauvaise chose seulement quand elles ne sont pas admises. » Dans un cadre purement scolaire on apprend généralement que faire des erreurs dénote de la stupidité. Cela décourage une immense majorité d’une classe d’âge de se lancer dans toutes sortes d’activité par peur de l’échec. Pourtant apprendre par l’erreur permet d’acquérir de la pratique ce qui est particulièrement efficace. Un fait marquant illustre les effets délétères de cette idéologie fallacieuse. En période de crise de nombreuses personnes se remettent à faire des études. Ils pensent que c’est l’unique façon de tirer leur épingle du jeu. Et comme la plupart du temps ce qu’ils apprennent ne les passionnent pas vraiment loin s’en faut, ils dilapident de précieuses ressources que ce soit en termes de temps ou d’attention. Le fait de suivre le troupeau les rassures, ils préfèrent ne pas trop se poser de questions, rester dans leur zone de confort. Sur le long terme une grande majorité sera encore plus désenchantée qu’auparavant. Ils auront fait tous ces efforts pour des clopinettes. En 2012, pour la première fois aux Etats-Unis, le taux de chômages des diplômés a dépassé celui des individus ayant un niveau uniquement Lycée. En évaluant les humains comme s’ils s’agissait de robots on les condamne à plus ou moins brève échéance à des période caractérisées par une grande misère et une situation précaire. On néglige totalement d’autres formes d’intelligence comme l’intelligence instinctive, l’intelligence émotionnelle et l’intelligence spirituelle. Par ailleurs il faudrait former les populations afin qu’ils développent leur intuition, leur attention et comment ne pas procrastiner. En 1900 et jusqu’en 1970 environ, le rêve de l’immense majorité des Américains était d’être embauchés dans une grande entreprise et si possible d’y faire toute leur carrière. Aujourd’hui les aspirations des nouvelles générations ont changé du tout au tout. Maintenant elles souhaitent devenir entrepreneur. Le blême c’est que les universités dispensent des cours trop spécialisés alors qu’une vaste culture généraliste est nécessaire pour devenir entrepreneur. Fuller dit : « Trop de spécialisation mène à l’extinction ». Même les écoles de commerce ne dispensent généralement pas les connaissances utiles pour bâtir un business à succès. Des fondateurs de startups à succès s’efforcent de faire évoluer les choses en ouvrant des écoles d’informatique en disruption totale avec l’enseignement traditionnel. Il s’agit de l’Ecole 42 dont les deux établissements sont implantés à Paris et à Lyon. Afin que votre business se développe, il est indispensable de déléguer les tâches opérationnelles en faisant appel à des spécialistes. Selon un grand nombre de spécialistes toutes les dettes sont mauvaises. La réalité est légèrement plus subtile. Vous devrez apprendre à identifier la bonne et la mauvaise dette. La bonne vous donne la possibilité d’investir tandis que la mauvaise vous incite à surconsommer. Les dettes colossales contractées par la plupart des gouvernements sont des mauvaises dettes. Elles hypothèquent l’avenir de nos enfants. Lorsque vous vous endetter pour acheter un bien immobilier avec effet de levier et à condition que les choses se passent comme vous l’aviez anticipé, il s’agit d’une bonne dette. Vivre en dessous de ses moyens permet d’améliorer considérablement au fil de temps sa condition financière. Malheureusement très peu d’entre nous respectent ce précepte. Beaucoup d’individus qui vivent dans l’opulence et semblent riches en apparence ne sont en réalité qu’à quelques milliers d’euros de la faillite. Pratiquez cet exercice. Notez tout ce que vous souhaitez acquérir puis évaluez les ressources financières nécessaires afin d’atteindre cet objectif. Une fois que vous avez menez à bien cette première tâche, procédez à présent à faire la liste des actifs dont vous allez faire l’acquisition pour pouvoir vous le permettre. Consultez cette liste tous les jours. Selon la croyance populaire les gens qui détiennent des richesses importantes sont des personnes avides. Mais cette affirmation est la plupart du temps fausse. Bien sûr une minorité constituée par exemple par des politiciens corrompus l’est. Mais en général on ne devient pas riche par hasard. Beaucoup de riches ont atteint l’opulence par générosité. On peu citer Henry Ford, Walt Disney et Elon Musk. Le manque d’éducation financière est propice à l’avidité. L’idée selon laquelle la plupart des investissements sont risqués est largement répandu parmi la population. Les grands argentiers à travers le monde font tout leur possible afin que vous vous complaisiez dans cette fausse croyance. Appréhendez les compétences nécessaires pour devenir un investisseur avisez s’apparente à apprendre à faire du vélo. Faites-en sorte de vous former dans des domaines qui vous passionnent et tout se passera bien. Vous devez vous méfier comme de la peste des fonds de pension et même les éviter. Car vous prenez 100% des risques et ne récoltez que seulement 30% des bénéfices. Il s’agit donc d’une sorte d’arnaque. Les élites financières les contrôlent afin de privilégier leurs intérêts. Comme nous l’avons déjà affirmé, ils font tout pour vous maintenir dans l’ignorance en matière d’éducation financière. Ne soyez plus leurs esclaves corvéables à merci ! Ils détestent les esprits atypiques avides de connaissance car ils ne les contrôlent pas. Le fait que des gens d’une autre condition que la leur pensent par eux même les rend furieux. Il est grand temps qu’ils descendent de leur piédestal, que ça leur plaise ou non ! Plusieurs personnalités ayant bâtis des empires colossaux ont décidé d’interrompre leurs études afin de réaliser leurs ambitions, de concrétiser leurs rêves. Citons Bill Gates et Steve Jobs. Un problème majeur de notre société actuelle réside dans le fait que trop de personnes se complaisent dans une attitude passive, rechignent à sortir de leur zone de confort. Pourtant le monde à besoin de gens proactifs. Prenez conscience que la crise que nous traversons offre de belles opportunités même si peu d’entre nous sauront en profiter. Elaborez une stratégie volontaire afin de bâtir votre futur, qu’il soit enchanteur et joyeux !
70% des devises mondiales sont détenues en dollars qui est la monnaie mondiale dominante. Lorsque la prochaine crise majeure aux Etats-Unis se produira elle se propagera comme une trainée de poudre au reste du monde. A se moment là il sera parfaitement inutile de faire l’autruche et se réfugier dans le déni de la réalité. Ne soyez pas trop naïfs !
En conclusion, « Une seconde chance » est un livre vraiment instructif qui regorge de conseils judicieux. Il reprend les principes de « Père Riche Père Pauvre » mais en les approfondissant. Il se lit facilement et il est facile d’appréhender les conseils que donne Kyiosaki. Il s’agit d’une sorte de livre de recettes susceptibles de vous prémunir de la prochaine crise si vous les mettez en pratique. La crise actuelle est essentiellement une crise de l’éducation. Il serait souhaitable que le système éducatif intègre un enseignement financier digne de ce nom. Que ce soit en France, aux Etats-Unis et dans d’autres régions du monde. Malheureusement les gouvernements vont certainement recourir encore une fois à l’impression monétaire pour s’en sortir. Il faut s’attendre à un échec. En attendant commençons dès à présent à agir au niveau individuel.
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